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Maurs la Jolie

La Perle du Cantal

Articles avec #histoire catégorie

12 mai 1944 - Tragique réveil à Maurs

Publié le 12 Mai 2023 par Maurs la Jolie dans Hier et aujourd'hui, Histoire

Il est 6h du matin, les Allemands investissent la ville, coupent les communications téléphoniques et s'installe dans la caserne de la Gendarmerie au foirail.

Au même moment, un jeune homme d'un village voisin tente de s'échapper dans la rue Figeagaise. Il est immédiatement abattu, puis laissé dans le fossé, pendant deux heures, agonisant et sans soins.

Maurs, Printemps 1944... du pré aux camps

Livret à télécharger

Ce dépliant a pour but de faire connaitre à tous un évènement local majeur : la rafle de Maurs et ses conséquences.

Il s'agit aussi de montrer que cette rafle, la première du genre dans le Cantal, a été infligée à toute une ville, que l'épisode auquel elle appartient débuta et se prolongea des limites géographiques du département, et enfin, qu'elle était liée aux évènements nationaux, européens et mondiaux.

Lien téléchargeable >> ICI << via google drive pour récupéré le document

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Sainte-Flore

Publié le 5 Octobre 2022 par Maurs la Jolie dans Histoire, Eglise, Personnalités

Maurs a donné naissance à la bienheureuse Flore, religieuse au XIV° siècle, de l'ordre de St-Jean-de-Jérusalem, dans le monastère de Beaulieu-près-Gramat, en Quercy. Cette sainte termina sa carrière le 11 de juin 1547, dans ce même couvent où treize ans plus tard son corps fut élevé et offert à la vénération des fidèles, par ordre de l'évêque de Cahors. Sa commémoration, dans ce diocèse, est fixée au 7 d'octobre, jour de la fête de Ste-Foi.

Sainte Fleur est née à Maurs en 1300 ou 1309, en Auvergne, dans la famille noble de Corbie, comptant neuf enfants. Son père s'appelait Pons de Corbie et sa mère Melhors de Merle. Fleur fit profession à l’âge de 14 ans. Elle subit les tentations mais y résista par le travail et la prière.

Elle entra dans l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem à l’Hôpital Beaulieu (commune d'Issendolus), au diocèse de Cahors, dans la Langue de Provence. Ses vertus et son humilité profonde la rendirent le modèle de ses compagnes. Elle fut favorisée de faveurs extraordinaires, et surtout de ravissements, lorsqu’elle recevait la sainte communion. Elle opéra aussi des miracles pendant sa vie et après sa mort. Son existence n'est connue que par le récit de son confesseur qui écrivit sa vie. Le texte latin original a disparu, mais une traduction gasconne dans le troisième quart du XVe siècle est restée sous le nom de : « Vida e miracles de S. Flor ». Le texte a été publié par Clovis Brunel en 1946.

 

 

En 10/2009 Maurs fêtait de Ste Flore

En 10/2009 Maurs fêtait de Ste Flore

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[Personnalité] MENFOUTÉ Antoine Césaire

Publié le 16 Janvier 2022 par Maurs la Jolie dans Histoire, Personnalités

Paysan d'Auvergne, écrivain sans le savoir, journalier à "La Croix du Cantal". Auteur de "Les plus jolies lettres du Père Menfouté" aux éditions U.S.H.A. 1926
"Cet homme doux mais entêté, aussi pourvu de malices que de châtaignes, aime, je crois, son nom, parce qu'il lui sert de réponse péremptoire, laconique et toujours prête, à quiconque lui fait reproche de son mauvais français, de son peu de goût pour les moeurs nouvelles, de ses opinions souvent réactionnaires et de ses convictions religieuses. Même aux perpétuelles algarade de sa femme, l'aigre Mariannou, il a toujours l'air de répondre in petto ou dans un sourire prudemment réprimé : Menfouté". (Gandilhon Gens d'Armes).

Le vrai visage du Père Menfouté.
De son vrai nom Paul LARRIVE, né au château de Laborie de Maurs le 15 janvier 1869, mort le 10 novembre 1938 Melun (77).

Bon Anniversaire à Antoine Menfouté  🎉 

 

 

(Source : J-P SALESSE, un demi siècle d'images, Maurs la Jolie et la Châtaigneraie 1910-1960)

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Seconde nouvelle fontaine à Maurs

Publié le 12 Janvier 2022 par Maurs la Jolie dans Hier et aujourd'hui, Histoire

Seconde nouvelle fontaine à Maurs

Son établissement est décidé le 5 novembre 1848, place Saint-Sulpice, notre actuelle place du marché. "entre les piliers de l'Eglise". Ce quartier est choisi à cause de la population nombreuse qui y habite, "de la malpropreté des rues et de la mauvaise construction des maisons, presque toutes bâties à pan de bois", d'où des dangers accrues d'incendie.
La fontaine est en place l'année suivante, son trop plein mis en adjudication sur le prix de 300 francs (04/11/1849)

Les habitants de la place du Midi, actuelle place de la République, réclament à leur tour une conduite recevant un volume d'eau égal à celui de la place St-Sulpice. Ils en acquitteraient eux-mêmes les frais ! (1850)

Une commission de trois membres, élus à bulletin secret par le Conseil Municipal, est chargée de la suite à donner. La question est soumise à un homme de l'art : la demande est rejetée.
Le 14 janvier 1866, le Conseil Municipal estime que la création d'une nouvelle fontaine amènerait un appauvrissement de l'alimentation de la fontaine centrale.

⛲ En 1870, il y a donc seulement deux fontaines publiques : La Grande Fontaine et celle de Saint-Sulpice.

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Suivi de la démolition de l'îlot Cambou à Maurs

Publié le 23 Mai 2021 par Maurs la Jolie dans Hier et aujourd'hui, Histoire

Voici les photos des premiers coups de pelles sur l'îlot Cambou, un grand merci à Jacqueline Aymard pour être mes yeux en semaine 😍 et les derniers clichés fait hier samedi par moi 👍

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[Personnalité] MALROUX Germain Baptiste 1892-1965

Publié le 26 Avril 2021 par Maurs la Jolie dans Personnalités, Histoire

MALROUX Germain Baptiste est né le 5 mars 1892 rue des égouts (actuelle Rue du 19 Mars 1962) à Maurs, fils d'Albert et de Marie LAPIÉ, il épouse FONTANEL Léonie en 1913 à Saint-Constant ou il finira sa vie le 11 mai 1965.

Je vous parle de cet homme car en juillet 1915 un article de presse parait sur "La Dépêche de Brest" sur ce soldat, car il viens d'accomplir un exploit sur le front et qui vaut la peine d'être contée...

Exploit d'un pioupiou d'Auvergne.

Paris, 3 juillet 1915
Germain MALROUX, jeune soldat originaire de la commune de Maurs, près d'Aurillac, viens d'être cité à l'ordre du jour et a été proposé pour la médaille militaire pour la jolie prouesse qu'il viens d'accomplir tout récemment au front et qui vaut d’être contée.
Il se trouvait, ces temps derniers, dans une tranchée de première ligne. En face, les Allemands avaient imaginé, pour vexer les nôtres, de planter à une cinquantaine de mètres de leurs tranchées et à environ 300 mètres des nôtres, un drapeau allemand surmonté de l'inscription : "Deutschland uber alles."
Le Capitaine demanda à ses hommes si quelqu'un voulait se charger de faire disparaître le torchon provocateur.
_ Moi, s'écria Germain MALROUX; vous l'aurez ce soir avant huit heures.
 Aussitôt la soupe mangée, notre pioupiou sort lestement de la tranchée, les mains dans les poches, sifflotant un petit air, et se dirige vers le but. Les Allemands, voyant arriver notre poilu, le laissent tranquillement approcher, mais ouvre le feu à une vingtaine de mètres. Malroux tombe lourdement. Les Boches le croient mort et ne tirent plus. Aussitôt, il profite de ce moment d'accalmie pour bondir sur l'emblème détesté; d'un geste prompt, il l'arrache du mat et retourne en toute hâte vers les tranchées françaises, emportant tout joyeux son glorieux trophée à la barbe des Allemands, qui furieux, recommencent à tirer de plus belle.
En dépit de cette fusillade nourrie, Malroux arrive sain et sauf, se présente au Capitaine, qui l'embrasse, et le conduit au Commandant. Ce dernier, après l'avoir chaleureusement félicité, le force à trinquer avec lui et lui promet une récompense digne de son vaillant exploit.
  Germain Malroux a envoyé son trophée à ses parents, modestes cultivateurs cantaliens, qui, les larmes aux yeux, racontent, à qui veux l'entendre, l'exploit accompli par leur fils.

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