Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Maurs la Jolie

La Perle du Cantal

Articles avec #hier et aujourd'hui catégorie

[Écho d'Antan] - Fête nationale du 14 juillet 1892 à Maurs

Publié le 29 Septembre 2024 par Maurs la Jolie dans Hier et aujourd'hui

J'ai acheté hier à la brocante JANY un agrandissement d'une photo en noir et blanc de la place du midi, un jour du 14 juillet 1892.

Un attroupement devant le limonadier LABORIE (Café du Midi) à l'écoute du maire BABOLÈNE (cocarde tricolore) pour la distribution de secours aux indigents.

Limonadier LABORIE anciennement Café du Midi

Limonadier LABORIE anciennement Café du Midi

Lire la suite

Enquête sur la situation des écoles primaires en 1884

Publié le 8 Septembre 2024 par Maurs la Jolie dans Hier et aujourd'hui, Généalogie

Statistiques fournies par les instituteurs et institutrices. (Page 186/486)

En 1884, une enquête est menée sur la situation matérielle des écoles primaires publiques. Son but est la mise en œuvre des lois de 1881 et 1882 rendant l’instruction des filles et garçons de 6 à 13 ans obligatoire, laïque et gratuite dans les écoles publiques.
Dans ce cadre, chaque institutrice et instituteur de France métropolitaine et des trois départements algériens est invité à remplir en deux exemplaires un formulaire de renseignements sur son école (bâtiment, mobilier, effectifs, etc.) et à dresser un plan des locaux.
Idéal pour en savoir plus sur l’école de vos ancêtres !

Vous y découvrirez sa date de construction, le nombre d’élèves par tranche d’âge, le plan du bâtiment, le système de chauffage, le nombre de livres scolaires, le nom de l’instituteur, le logement de l’instituteur, etc.
Ce faisant, ce fonds livre un véritable recensement des instituteurs et institutrices en 1884.
#où

Ces rapports de 4 pages ont été envoyés à Paris et sont conservés aux Archives nationales en sous-série F/17. Par ailleurs, ils sont numérisés et sont accessibles en ligne dans la Salle de lecture virtuelle ! Dommage que la résolution de téléchargement soit si réduite…
#comment

Les enquêtes sont classées par département, puis par canton, puis par ordre alphabétique de commune.
Pour y accéder, c’est ici :
https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/...

A noter : 
Pour diverses raisons, il y a des lacunes pour les départements d’Eure-et-Loir, de la Haute-Garonne, du Tarn, du Tarn-et-Garonne et de la Vendée. 
Paris intra-muros, le Bas-Rhin, le Haut-Rhin et la Moselle manquent.
Le Territoire-de-Belfort est dénommé Haut-Rhin
.

 

Enquête sur la situation des écoles primaires en 1884
Lire la suite

[Echo d'Antan] - L'Ecole maternelle du Pauverel

Publié le 7 Septembre 2024 par Maurs la Jolie dans Hier et aujourd'hui

Réunion du Conseil Municipal le dimanche 21 février 1897 sous la présidence de M.FEL, maire.
Le Conseil approuve le projet de construction d'une école maternelle dans l'enclos de l'école laïque des garçons. Cette construction qui est si nécessaire et si urgente, vu le mauvais état du local actuel ne coûtera guère plus de 3.000 francs.

L'Avenir du Cantal du 24/02/1897

Source Archives du Cantal

Source Archives du Cantal

Lire la suite

[Écho d'antan] - Ecole du Pauverel 4/4

Publié le 6 Septembre 2024 par Maurs la Jolie dans Hier et aujourd'hui

Purge d'Hypothèques Légales - Mr Herménégilde Marie Gabriel MIQUEL, propriétaire et avocat, demeurant à Maurs, a vendu à M. Pierre Emile DELFAU, maire de la commune de Maurs, agissant en cette qualité, demeurant en ladite ville de Maurs, son jardin sis au Pauverel, connu sous ce nom, compris sous les n°14 et 15, section D du plan cadastral, en nature de jardin et de maison d'habitation. Le jardin porté pour une contenance de 33 ares 80 centiares et la maison pour 35 centiares, c'est à dire tout ce qui est enclos de murs, sans exception, ni réserve, confrontant avec la route de St Cirgues, jardin de M.PALIS, autre de dlle PUYRAYMOND, ruelle aboutissant à la route. Cette vente a été consentie moyennant la somme de 15,000 francs, productive d'intérêts à 5% à partir de la prise de possession.

Cet acte de vente a été déposé au greffe du tribunal civil d'Aurillac le 18/12/1882, et l'acte de dépôt, délivré le même jour par le greffier, a été signifié, suivant exploit de BORIES, huissier à Maurs, et de LICARDIES, huissier à Aurillac, en date des 6 et 29/01/1883, enregistré à : 1° Madame Etiennette Alice DELORT, épouse de M. Herménégilde Marie Gabriel MIQUEL, propriétaire et avocat, avec lequel elle demeure à Maurs ; 2° M. MIQUEL, susnommé ; 3° Madame Anne Noël MAISONOBE, veuve de M. Pierre Justin MIQUEL, sans profession, demeurant à Maurs ; 4° M. le Procureur de la République près le Tribunal Civil d'Aurillac.
La présente insertion a pour but de purger les immeubles vendus de toute hypothèque légale inconnue.
Fait et dressé à Aurillac en l'étude par Me VIDAL, avoué de l'acquéreur, le 31/01/1883.
Signé : A.VIDAL, avoué-licencié

Quartier du Pauverel

Quartier du Pauverel

Lire la suite

[Écho d'antan] - Ecole du Pauverel 3/4

Publié le 5 Septembre 2024 par Maurs la Jolie dans Hier et aujourd'hui

La contestation :

Un grand nombre d'électeurs de Maurs ont adressé à M. le Préfet du Cantal la demande ci-après, qui est une protestation contre un vote du conseil municipal; Ils attendent la solution et on nous assure même que le public de Maurs se montre impatient à cet égard.

Monsieur le Préfet,
Par délibération du 8 janvier courant, le conseil municipal a choisi, à deux voix de majorité, sur les 21 membres présents, l'emplacement de la maison d'école projetée et l'a désigné à l'enclos MIQUEL.
Cet enclos, situé derrière le Pauverel, quartier nord de la ville, le plus froid, le moins bien tenu et le moins salubre, faisant face au cimetière qui se trouve à une distance de 200 mètres environ, où les rues aboutissants sont les plus étroites et encombrées par les chars, même les jours de simple marché, ce qui sera un danger permanent pour les jeunes élèves.


Cet établissement sera complètement masqué par un pâté de vieilles maisons et ne sera à la vue d'aucun point de la ville, si ce n'est de la route de St Cirgues, en projet seulement, dont le débouché sur place est le plus restreint des chemins de même importance, ayant à peine quatre mètres de largueur.

Les soussignés estiment que, dans la pensée du gouvernement, qui se montre très large dans ses subventions, ces établissements doivent concourir autant que possible, à l'embellissement des petites localités, considération qui a été mise complètement de côté dans la délibération ci-dessus.
Le précédent conseil municipal, en décembre 1880, dans une réunion extraordinaire, avait fixé cet emplacement au Tour de ville, sur le jardin JALENQUES, au débouché de la route de Montsalvy, au centre de la localité et à l'exposition de l'est et de l'ouest, comme remplissant toutes les conditions voulues par la circulaire ministérielle, et les raisons qui ont fait procéder à un nouveau vote, s'expliquant difficilement.

Enfin, les soussignés ne craignant pas d'avancer qu'il ne viendra à l'idée d'aucun homme de l'art, architecte ou autre, de construire un établissement de cette importance à l'endroit désigné par la délibération de 8 courant.
Pour ces motifs, les soussignés viennent s'adresser, Monsieur le Préfet, à votre justice et à votre impartialité, pour que l'approbation ne soit donnée qu'après enquête sérieuse et examen approfondi, à une délibération qui choque, non seulement les intérêts les plus chers de la ville, mais encore le bon sens public.
Veuillez agréer, ect...

L'Avenir du Cantal du 15 mars 1882

Transcription de l'article de l'Avenir du Cantal du 29/04/1882 - Mr le Directeur,

C'est encore au sujet de l'emplacement de la future maison d'école de Maurs que je viens vous prier d'ouvrir les colonnes de votre estimable journal à ces quelques lignes.

Mr PALIS, avocat à Maurs, avait été désigné par M. le Préfet, pour remplir les délicates fonctions de ce commissaire dans l'enquête qui a lieu ces jours-ci, au sujet dudit emplacement. Mais se trouvant propriétaire d'une parcelle voisine de l'enclos MIQUEL que le Conseil Municipal a choisi, M.PALIS pensa que son impartialité pourrait être suspectée et déclina l'honneur d'être commissaire.

Tout le monde n'est pas aussi scrupuleux que M.PALIS, car un propriétaire qui avait les mêmes raisons que lui pour refuser a cru que son honorabilité était hors d'atteinte, il a accepté.

Il est entré en fonctions lundi dernier et, pour parler son langage imagé il a donné audience à son peuple chéri. Pauvre peuple !

Bref, hier matin, 25 courant, plusieurs électeurs se sont présentés à la mairie pour protester contre le choix de l'emplacement désigné. M. le commissaire enquêteur à qui cela plaisait peu, sans doute, les a renvoyés en leur disant que tout électeur - père de famille ou non - n'avait le droit de protester qu'autant qu'il était "propriétaire d'immeubles".

Plusieurs autres électeurs - je pourrais les nommer tous - ne payant aucune imposition immobilière, voulant approuver le choix du terrain désigné, ont étés reçus avec empressement.

Pour finir, un propriétaire de la campagne s'étant présenté, M. le commissaire enquêteur lui a fait observer qu'étant proche voisin du quartier du Pauverel il devait ne pas protester contre le choix qui avait été écoutée.

Nous avons eu, dans notre chère ville, toujours pour le même sujet, une délibération escamotée - celle du 28 décembre 1880 - parce qu'elle ne plaisait pas à certain gouvernant, nous venons encore d'avoir un exemple de l'autoritarisme d'une homme que sa mission obligeait à rester impassible ; à quoi pouvons-nous nous attendre ?...

 

 

Lire la suite

[Écho d'antan] - Ecole du Pauverel 2/4

Publié le 4 Septembre 2024 par Maurs la Jolie dans Hier et aujourd'hui

Choix d'un emplacement, pourquoi le quartier du Pauverel ?

Maurs, 16 janvier 1882. Sans apprécier les actes du Conseil Municipal de Maurs et en s'inclinant devant la majorité des représentants de la commune, on peut néanmoins dire que M.VERITAS a eu raison quand il a prétendu que le quartier du Pauverel était un quartier isolé... qui se trouve en dehors de toutes relations.

En effet, on n'est pas de Maurs si de chez soi on ne voit pas les quatre becs de la fontaine, et il est à supposer que lorsqu'il sera question de construire l'abattoir, il y en aura qui le voudront sur la place.

Ce nom de Pauverel faisait autrefois dresser les chevaux sur la tête de certaines gens, et on a vu même de nos jours, l'administration partager cette horreur répulsive lorsque elle a employé douze mille francs des fonds du département sur la route de St Céré ; afin d'éviter tout contact avec ce quartier, et elle était tellement préoccupée d'atteindre ce but qu'elle a vu, non sans étonnement, M.MURAT se croire en droit de rebâtir sa maison au milieu de la bute, malgré l'agent voyer et les autorités locales.

Et guidée par la même répulsion lorsqu'il s'est agi d'adopter un des deux tracés de la route de St Cirgues qui arrivaient au Pauverel, elle en a fait faire d'office un troisième pour s'en écarter, tracé qui a été accepté et qui a obligé le Conseil Municipal à rayer cette route indispensable, du réseau subventionné jusqu'à des temps meilleurs.

Mais il n'y avait pas de raison pour que cela ne cesse et au mois d'août dernier il a été fait droit au voeu du Conseil en accordant le tracé. Depuis on n'en entend plus parler, et les entrepreneurs demandent : a quand l'adjudication ?

Le quartier du Pauverel a attendu longtemps, mais son tour est arrivé comme celui de Labre qui, après avoir été méprisé pendant plus d'un siècle, vient d'être canonisé, et le quartier du Pauverel qui était déshérité, vient d'être gratifié d'une route très importante et du plus beau monument de la ville.

Et pourquoi n'en serait-il pas ainsi ?

⁉️ N'a-t-il pas droit à la sympathie de ses représentants tout aussi bien que les autres quartiers ?

⁉️ Ne paie-t-il pas ses impôts comme les autres ?

⁉️ Il possède 125 maisons, 200 ménages et 611 habitants sur 1900 de la ville ; il a 800 habitants forains sur 1000.

Tandis que le quartier qui lui était opposé, ne compte que 23 maisons, 35 ménages et 99 habitants, sans population foraine dès qu'il à moins de soixante mètres de la limite de la commune.

L'enclos de M.CLOT, incontestablement, était plus en vue et plus économique : mais on dit que le maire [DELFAU Pierre Emile] qui est du côté du Pauverel, a proposé cet enclos et qu'il a été seul avec deux conseillers pour voter dans ce sens.

📰 L'Avenir du Cantal du 18/01/1882

Plan de construction de l'école du Pauverel en 1882

Plan de construction de l'école du Pauverel en 1882

Lire la suite

Afficher plus d'articles