Maurs la Jolie

Pour la préservation des sépultures des Morts pour la France à Bolbec
11 mars, 18:32 · Modifié ·
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Les recherches continuent, car le prochain constat d’abandon aura lieu au mois d’avril 2016. Cent ans après le décès de ces Poilus, nombreuses sont les familles qui (re)découvrent ces héros familiaux. L’accueil est souvent chaleureux, tant par ces familles que par les rédactions de la presse écrite. Notre appel a été ainsi relayé par les journaux suivants : La Nouvelle-République (Blois) pour le soldat AUBERT, Le Télégramme (Vannes) pour le soldat GUEGAN, Ouest-France (Fougères) et La Chronique Républicaine (Fougères) pour le soldat PARIS, La Voix du Nord (Armentières et Tourcoing/Roubaix) et Nord-Eclair (Tourcoing/Roubaix) pour les soldats BOUCHE et CARLIER, Le Petit Journal (Toulouse) et La Dépêche du Midi (Toulouse) pour le soldat MASSONNIER, La Montagne (Vichy) pour le soldat JOUFFRET, Normandie-actu/76 actu (Le Havre)…
La presse locale Normande (France 3 Baie de Seine, Radio Résonance, Courrier-Cauchois et Paris-Normandie) s’est faite l’écho du nettoyage des sépultures organisé le 8 novembre dernier. Nous y associons les bénévoles et familles des soldats venus nettoyer les sépultures.
Il faut savoir qu’à Bolbec, la reprise des concessions du carré militaire fait l’objet d’une polémique. Pourtant, la loi autorise la municipalité à lancer cette procédure pour ces tombes à l’abandon qui revêtent un caractère privé. En effet, morts au front durant la Première Guerre mondiale, à l’hôpital auxiliaire n°19, ou des suites de leurs blessures (gueules cassées), ces jeunes hommes qui ont donné leur vie pour la France, ont bien souvent été rapatriés par leur famille pour être inhumés ensemble dans un carré qui leur était jusqu’alors réservé. Les quatre passionnés que nous sommes (Alain, Emmanuel, Benoît et Guillaume avec l’aide précieuse de Florence et Patricia), effectuons les recherches avec passion loin de toutes considérations partisanes et autres reprises politiques.
Il ne s’agit en aucun cas de s’opposer à la mairie, mais juste d’éviter que ces soldats morts pendant ou après la Première Guerre Mondiale, ne soient pas exhumés une nouvelle fois : les familles ont choisi de les enterrer ensemble à cet endroit, ils doivent y rester !
Respectons ces soldats, ces Hommes qui ont donné ce qu’ils avaient de plus cher : la vie.
Amicalement,

Sépultures des Poilus (site web)