Publié le 20 Novembre 2022 par Maurs la Jolie dans Animations, Eglise
Publié le 11 Octobre 2022 par Maurs la Jolie dans Hier et aujourd'hui, Eglise, Personnalités
Dans le fichier des ecclésiastiques (Troisième République) j'ai trouver dans le diocèse de Saint-Flour le dénommé abbé IRISSON Antoine (°1809-+1896), il est curé à Maurs lors de la bénédiction de la cloche refondue en 1895 et qui pèse à présent 808kg.
Mais d'après sa fiche, en 1856 il est signalé au diocèse car il à des difficultés avec les habitants de Maurs. (Je ne sais pas pourquoi, mais ce qui suit répond surement à la question...)
En 1895, il est écris qu'il à fait dans cette paroisse des économies mais pas pour les fidèles ou l'église, non, juste pour lui assurer une très large aisance, donc lorsque il démissionne, il demande une pension qu'il lui est bien sûr refusé.
Mais en 1896 vu son grand âge et les nouveaux renseignements recueillis par le diocèse, il donne un avis favorable à sa demande et bénéficie d'une pension de 600Fr
Il décèdera à Maurs le 30 mars 1896 âgé de 87 ans.
Publié le 5 Octobre 2022 par Maurs la Jolie dans Histoire, Eglise, Personnalités
Maurs a donné naissance à la bienheureuse Flore, religieuse au XIV° siècle, de l'ordre de St-Jean-de-Jérusalem, dans le monastère de Beaulieu-près-Gramat, en Quercy. Cette sainte termina sa carrière le 11 de juin 1547, dans ce même couvent où treize ans plus tard son corps fut élevé et offert à la vénération des fidèles, par ordre de l'évêque de Cahors. Sa commémoration, dans ce diocèse, est fixée au 7 d'octobre, jour de la fête de Ste-Foi.
Sainte Fleur est née à Maurs en 1300 ou 1309, en Auvergne, dans la famille noble de Corbie, comptant neuf enfants. Son père s'appelait Pons de Corbie et sa mère Melhors de Merle. Fleur fit profession à l’âge de 14 ans. Elle subit les tentations mais y résista par le travail et la prière.
Elle entra dans l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem à l’Hôpital Beaulieu (commune d'Issendolus), au diocèse de Cahors, dans la Langue de Provence. Ses vertus et son humilité profonde la rendirent le modèle de ses compagnes. Elle fut favorisée de faveurs extraordinaires, et surtout de ravissements, lorsqu’elle recevait la sainte communion. Elle opéra aussi des miracles pendant sa vie et après sa mort. Son existence n'est connue que par le récit de son confesseur qui écrivit sa vie. Le texte latin original a disparu, mais une traduction gasconne dans le troisième quart du XVe siècle est restée sous le nom de : « Vida e miracles de S. Flor ». Le texte a été publié par Clovis Brunel en 1946.
Publié le 19 Février 2021 par Maurs la Jolie dans Eglise, Animations, Cantal-Auvergne
✝️ Bon Carême à tous 🙏
Tous les vendredis de carême, la paroisse Notre Dame en Châtaigneraie vous propose un chemin de croix : 6 dates à noter 📌 Premier RDV ce vendredi à Quézac 💜
Le carême est la période de 40 jours qui précède le jour de Pâques, événement central du christianisme. Il commencera en 2021, le 17 février et s’achèvera le 4 avril, jour de Pâques. Il rappelle les 40 jours que Jésus a passés au désert. C'est un temps de jeûne et de conversion.
Publié le 30 Août 2020 par Maurs la Jolie dans Hier et aujourd'hui, Eglise, Contes & Légendes
Durant les troubles révolutionnaires, la statue et les reliques de St Césaire furent préservées de la profanation et de la destruction, par la piété et le dévouement d'un forgeron de Maurs, nommé Césaire BORIE, beau-père de Mme BORIE, de qui je tiens les détails (Firmin SUC dans son livre "Vie populaire de St-Césaire" édité en 1891) qui vont suivre.
Il était de tradition dans cette famille que le fils aîné portait le nom de Césaire. Celui-ci demeurait dans la maison achetée récemment, par les sœurs du Saint-Enfant-Jésus et faisant actuellement partie de leur établissement.
BORIE, ont dit des témoins oculaires, faisait le républicain, mais il ne l'était pas. Quant les Jacobains de l'endroit allèrent à l'église paroissiale pour la dépouiller des objets qui avaient quelque valeur, Césaire s'y rendit avec eux. Déjà on avait brisé plusieurs statues, partagé en deux la figure de Saint-Antoine. Le malheureux qui avait commis cet acte sacrilège, mourut plus tard, la figure rongés de moitié par un chancre affreux. Le buste de Saint-Césaire était sur le point d'être profané à son tour, lorsque BORIE s'avança en disant : "Celui-ci est mon patron; je l'emporte !"
Il l'emporta en effet et l'enfouit dans une fosse creusée dans le sol même de la maison. D'autres prétendent qu'il le cacha d'abord sous une dalle de l'église, derrière la grande porte d'entrée, du côté gauche, mais craignant sans doute qu'il n'y fût pas en sûreté, il l'emporta chez lui.
Plus tard Césaire fut soupçonné de faux Républicanisme, il fut même menacé; mais il refusa toujours de dévoiler la cachette où il avait déposé son pieux trésor. Une fois le culte catholique rétabli à Maurs, c'est-à-dire après le 15 septembre 1803, jour ou M. JALENQUES fut mis en possession de la cure, Césaire BORIE remis au jour la précieuse relique et la rendit à l'église du monastère, devenue l'église paroissiale (en 1790). Ce brave chrétien mourut le 11 juillet 1826, âgé de 66 ans et fut enterré à côté de la croix du cimetière.
Sous M.PICOU, curé de Maurs de 1830 à 1849, le corps de BORIE fut, dit-on, retrouvé intact par CASTILLAC, le vieux fossoyeur, mais Mr le curé, craignant sans doute que le peuple ne canonisât trop facilement Césaire, défendit au fossoyeur d'en rien dire. Si le fait est exact, il n'aurait rien de surprenant. Saint-Césaire aurait bien pu préserver de la corruption de la tombe celui qui, au péril de ses jours, avait préservé ses reliques de la destruction en les cachant dans la terre.
Quoi il en soit de ce détail, le sauveur du buste à tant de point de vue, avait la confiance et l'estime de tout le monde, en particulier de MM.de PEYRONENQ, de SAIGNES et de BOUTARIC de Laborie, qui le visitaient quelquefois. Le jour même de sa mort, ayant reçu, comme à l'ordinaire de SAIGNES, et de BOUTARIC, il leur dit : "A minuit, je serai plus de ce monde". Effectivement ayant réuni ses enfants autour de son lit, il leur fit ses dernières recommandations, et à minuit sonnant il expirait.
Source : "Vie populaire de St-Césaire" de Firmin SUC et édité en 1891