Dans le fichier des ecclésiastiques (Troisième République) j'ai trouver dans le diocèse de Saint-Flour le dénommé abbé IRISSON Antoine (°1809-+1896), il est curé à Maurs lors de la bénédiction de la cloche refondue en 1895 et qui pèse à présent 808kg.
Mais d'après sa fiche, en 1856 il est signalé au diocèse car il à des difficultés avec les habitants de Maurs. (Je ne sais pas pourquoi, mais ce qui suit répond surement à la question...)
En 1895, il est écris qu'il à fait dans cette paroisse des économies mais pas pour les fidèles ou l'église, non, juste pour lui assurer une très large aisance, donc lorsque il démissionne, il demande une pension qu'il lui est bien sûr refusé.
Mais en 1896 vu son grand âge et les nouveaux renseignements recueillis par le diocèse, il donne un avis favorable à sa demande et bénéficie d'une pension de 600Fr
Il décèdera à Maurs le 30 mars 1896 âgé de 87 ans.
Maurs a donné naissance à la bienheureuse Flore, religieuse au XIV° siècle, de l'ordre de St-Jean-de-Jérusalem, dans le monastère de Beaulieu-près-Gramat, en Quercy. Cette sainte termina sa carrière le 11 de juin 1547, dans ce même couvent où treize ans plus tard son corps fut élevé et offert à la vénération des fidèles, par ordre de l'évêque de Cahors. Sa commémoration, dans ce diocèse, est fixée au 7 d'octobre, jour de la fête de Ste-Foi.
Sainte Fleur est née à Maurs en 1300 ou 1309, en Auvergne, dans la famille noble de Corbie, comptant neuf enfants. Son père s'appelait Pons de Corbie et sa mère Melhors de Merle. Fleur fit profession à l’âge de 14 ans. Elle subit les tentations mais y résista par le travail et la prière.
Elle entra dans l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem à l’Hôpital Beaulieu (commune d'Issendolus), au diocèse de Cahors, dans la Langue de Provence. Ses vertus et son humilité profonde la rendirent le modèle de ses compagnes. Elle fut favorisée de faveurs extraordinaires, et surtout de ravissements, lorsqu’elle recevait la sainte communion. Elle opéra aussi des miracles pendant sa vie et après sa mort. Son existence n'est connue que par le récit de son confesseur qui écrivit sa vie. Le texte latin original a disparu, mais une traduction gasconne dans le troisième quart du XVe siècle est restée sous le nom de : « Vida e miracles de S. Flor ». Le texte a été publié par Clovis Brunel en 1946.
Dans la famille JALENQUES, je voudrais le maire, mais lequel...
Que je vous présente JALENQUES Jean Baptiste Antoine Benoît né le 21 mars 1758 et décédé il y à 188 ans, un 2 octobre 1834 à Maurs, lors de la Pré révolution 1784-1789 il est un notable, juge Vice président du Conseil Municipal 1789-1790, membre de l'assemblée électorale d'Aurillac, Maire de Maurs 1790, Suspect arrêté en 1793 sous la terreur; A nouveau maire de Maurs de 1817 à 1834 Conseiller Général du Cantal. Décoration du Lys en 1814 (Restauration) Chevalier de la Légion d'Honneur 1829.
Fondateur de la première fontaine de Maurs date de 1818. Antoine-Benoît Jalenques, le premier maire de Maurs élu en 1790 et qui a repris ses fonctions en 1817, entreprend la réalisation d'une fontaine sur la Grande Place pour pallier le problème de l'approvisionnement de la ville en eau potable.
Ci-dessous un document écris de sa main dans lequel il cite les travaux qu'il à fait pour la commune de Maurs pendant son mandat, ce document lui sera utile lors pour obtenir la précieuse médaille de Chevalier de la Légion d'Honneur.
Au cours de mes recherches généalogiques, je suis à même de consulter les registres de l'état-civil de Maurs et je découvre parfois quelques anecdotes ou un décès comme celui-ci, un homme inconnu de Maurs en 1691...
Paysan d'Auvergne, écrivain sans le savoir, journalier à "La Croix du Cantal". Auteur de "Les plus jolies lettres du Père Menfouté" aux éditions U.S.H.A. 1926 "Cet homme doux mais entêté, aussi pourvu de malices que de châtaignes, aime, je crois, son nom, parce qu'il lui sert de réponse péremptoire, laconique et toujours prête, à quiconque lui fait reproche de son mauvais français, de son peu de goût pour les moeurs nouvelles, de ses opinions souvent réactionnaires et de ses convictions religieuses. Même aux perpétuelles algarade de sa femme, l'aigre Mariannou, il a toujours l'air de répondre in petto ou dans un sourire prudemment réprimé : Menfouté". (Gandilhon Gens d'Armes).
Le vrai visage du Père Menfouté. De son vrai nom Paul LARRIVE, né au château de Laborie de Maurs le 15 janvier 1869, mort le 10 novembre 1938 Melun (77).
Bon Anniversaire à Antoine Menfouté 🎉
(Source : J-P SALESSE, un demi siècle d'images, Maurs la Jolie et la Châtaigneraie 1910-1960)
MALROUX Germain Baptiste est né le 5 mars 1892 rue des égouts (actuelle Rue du 19 Mars 1962) à Maurs, fils d'Albert et de Marie LAPIÉ, il épouse FONTANEL Léonie en 1913 à Saint-Constant ou il finira sa vie le 11 mai 1965.
Je vous parle de cet homme car en juillet 1915 un article de presse parait sur "La Dépêche de Brest" sur ce soldat, car il viens d'accomplir un exploit sur le front et qui vaut la peine d'être contée...
Exploit d'un pioupiou d'Auvergne.
Paris, 3 juillet 1915
Germain MALROUX, jeune soldat originaire de la commune de Maurs, près d'Aurillac, viens d'être cité à l'ordre du jour et a été proposé pour la médaille militaire pour la jolie prouesse qu'il viens d'accomplir tout récemment au front et qui vaut d’être contée.
Il se trouvait, ces temps derniers, dans une tranchée de première ligne. En face, les Allemands avaient imaginé, pour vexer les nôtres, de planter à une cinquantaine de mètres de leurs tranchées et à environ 300 mètres des nôtres, un drapeau allemand surmonté de l'inscription : "Deutschland uber alles."
Le Capitaine demanda à ses hommes si quelqu'un voulait se charger de faire disparaître le torchon provocateur.
_ Moi, s'écria Germain MALROUX; vous l'aurez ce soir avant huit heures.
Aussitôt la soupe mangée, notre pioupiou sort lestement de la tranchée, les mains dans les poches, sifflotant un petit air, et se dirige vers le but. Les Allemands, voyant arriver notre poilu, le laissent tranquillement approcher, mais ouvre le feu à une vingtaine de mètres. Malroux tombe lourdement. Les Boches le croient mort et ne tirent plus. Aussitôt, il profite de ce moment d'accalmie pour bondir sur l'emblème détesté; d'un geste prompt, il l'arrache du mat et retourne en toute hâte vers les tranchées françaises, emportant tout joyeux son glorieux trophée à la barbe des Allemands, qui furieux, recommencent à tirer de plus belle.
En dépit de cette fusillade nourrie, Malroux arrive sain et sauf, se présente au Capitaine, qui l'embrasse, et le conduit au Commandant. Ce dernier, après l'avoir chaleureusement félicité, le force à trinquer avec lui et lui promet une récompense digne de son vaillant exploit.
Germain Malroux a envoyé son trophée à ses parents, modestes cultivateurs cantaliens, qui, les larmes aux yeux, racontent, à qui veux l'entendre, l'exploit accompli par leur fils.