Un article en ce jour des morts est très approprié 🕯
✝ En dehors des églises où des personnes étaient enterrées il y avait eu à Maurs quatre cimetières.
⚰ L'un dit "primitif et ancien" qui joignait l'église paroissiale Saint-Sulpice, situé place du marché, "où il n'existait plus que les ossements des anciens cadavres".
⚰ Ce cimetière avait été désaffecté lorsque fut crée le cimetière situé près de la Porte Vieille, au niveau de la Poste actuelle _ qui était devenu celui "de la ville et de la paroisse". Je pense (l'auteur) qu'il est nécessaire, dès le début, de faire cette distinction.
⚰ Les ossements que contenait le cimetière de la Porte Vieille, lors de l'aménagement de la route, avaient été portés au cimetière de l'Hôtel-Dieu, qui constituait aussi un cimetière provisoire pour la ville, situé à l'hospice, route de Bagnac. En 1884, le cimetière du Camp est désaffecté, les morts étant alors ensevelis au cimetière de l'Oratoire où les Soeurs obtiennent une concession gratuite.
La question du nouveau cimetière donc le quatrième sera évoqué de 1767 à 1789 (22 ans ! ) avant une réalisation... et encore.
Une délibération du 2 juin 1767 traite de "l'achat d'un fonds pour un nouveau cimetière, l'ancien se trouvant "emporté" en partie par la création de la route d'Aurillac au Quercy.
Il était ainsi devenu trop petit. En outre sa situation pouvait "occasionner des maladies épidémiques par la puanteur et mauvaises exhalaisons qui s'en élevaient... et donnaient lieu à des plaintes de la part des habitants et étrangers". Le corps municipal avait d'abord pensé occuper le jardin de la Marche appartenant au Monastère (1770).
⚰ Le 16 juillet 1785 après avoir sans doute cherché bien des terrains, un échange est proposé à JALENQUES. Celui-ci cèdera "une partie de son champ dit de l'Oratoire".
📖 Source : Maurs au fil des siècle tome I de Roger JALENQUES (page 258-262)
Le nouveau cimetière paraît être en usage en 1832. Bien qu'on lui ait adjoint un petit terrain dit "chapelle de l'Oratoire", il n'est pas assez grand.
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Le 6 janvier 1839, Urbain JALENQUES vend à la commune 13 ares 80 centiares de terrain en vue de l'agrandissement du cimetière. Une ordonnance (6/10/1843) prescrit les tarifs gradués pour les concessions. Sans doute des autorisations administratives tardent-elles pour l'établissement d'un mur de clôture qui n'est terminé qu'en 1849 ! En février de cette même année le prix des concessions est fixé au mètre carré : perpétuelles, 20frs ; trentenaires : 10frs ; temporaires, 5frs. Ces dernières étaient de 15 ans au plus, de 10 ans au moins.
📖 Source : Maurs au fil des siècle tome III de Roger JALENQUES (page 123)
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