J'aime ton vieux foirail, ses deux places penchées.
Vers la route si droite, qui descend dans les prés
Et remonte à Calzi, dont les maisons penchées
Dominent l'Arcambal qui serpente tout près.
J'aime aussi tes fontaines, ornements de tes places
Où Robert et Jacki, et tant d'autres bambins
Viennent en galopant, dès la sortie de classe
Et s'aspergent rieurs à la joie des voisins.
J'aime de ton clocher la rarrure parrure tranquille
Le doux égrènement de ses gais carillons
Partis du clocheton dont l'ardoise bleue brille,
Et que la brise emporte vers les lointains sillons.
J'aime ton tour de ville et ses beaux arbres verts,
Et ses trottoirs si larges où les gamins se grisent,
Bruyants et tapageurs, aux jeux les plus divers,
Où, sur les maintes banquettes, les vieux Maursois devisent.
Andrée CAUSSE.
La jeune, Andrée CAUSSE, fille du maire, à écris ce poême piblié dans le bulletin de l'école St Joseph.
Source : Tome 1 Maurs la jolie et la Châtaigneraie 1910-1960
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