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Maurs la Jolie

La Perle du Cantal

LA BORIE : Les origines du château

Publié le 31 Juillet 2022 par Maurs la Jolie in Hier et aujourd'hui

LA BORIE : Les origines du château

LA BORIE : Les origines de propriété par Mr FOURNIER Bertrand – janvier 2019

Par tradition orale, Laborie est réputée avoir été construite au début du 16è siècle (la tour ronde et la première partie de la maison – façade Ouest).

Selon la même tradition, La Borie n'aurait également jamais été vendue et se serait transmise, de génération en génération, souvent par les femmes.

Les informations qui suivent tentent de reconstituer cet historique.

 

🏰 1°) de 1789 à nos jours :

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Anne de BOUTARIC (*) est la fille de Benoît de BOUTARIC et reçoit La Borie en héritage.

 

En 1789, elle épouse Jean-Pierre LARRIVE, né à St Cirgues en 1753 et notaire de son état.

Depuis cette date, La Borie est une propriété LARRIVE, sans interruption.

Jean-Pierre LARRIVE meurt en 1837. Il laisse La Borie à son fils François, né en 1790.

François LARRIVE épouse Rosalie BURGIDOU en 1828. Ils auront un fils prénommé Antoine, né en 1834.

 

Antoine LARRIVE épouse Marie CAVAROC en 1868. Ils ont un fils prénommé Paul, né en 1869 à La Borie.

Paul LARRIVE deviendra le « Père Menfouté », du fait de ses activités journalistiques à La Croix du Cantal. En 1900, il épouse Elisa LAGORBE qui lui donne quatre enfants : Anne (dite Annette), née en 1901, Félix, né en 1902, Jean, né en 1904 et Pierre, né en 1906.

 

C'est Félix LARRIVE qui reprend La Borie. Il épouse Renée de FALVELLY dont il aura trois filles : Françoise, Anne et Jacqueline. Il meurt prématurément d'une crise cardiaque, en 1949, sans testament, La Borie revenant à ses trois filles, puis à deux d'entre elles (Françoise et Jacqueline) qui resteront en indivision jusqu'en 1975, date à laquelle Françoise LARRIVE épouse FOURNIER reprend la propriété.

 

 

 

🏰 2°) De 1657 à 1789 :

En 1657, François de RENAC (décédé avant mai 1688) épouse à Maurs Louise-Marguerite de MARTRIN, née en 1642, (décédée en 1717), selon le rite catholique, cette précision s'avérant nécessaire car, à la génération supérieure, les RENAC sont protestants.

 

Le couple s'installe à La Borie et François de RENAC prend le titre de Sieur de La Borie. Ils auront 10 enfants dont Louise-Gabrielle de RENAC, née en 1659, qui épouse, en 1692, Pantaléon de MEALLET de COURS.

 

De cette union naît Louise de MEALLET de COURS, en 1693, qui épouse en 1716 Henri de BOUTARIC, Sieur de La Robertie, fils de Jean de BOUTARIC, Seigneur de La Salabertie (paroisse de Bagnac) et d'Hélène de FALVELLY.

 

Ils auront également dix enfants, dont Benoît Le Chevalier de BOUTARIC, né en 1729, Ecuyer, Seigneur de La Borie, qui épouse quant à lui, en 1760, Marie-Raymonde de MEALLET de COURS dont il aura trois enfants, Jean-Pantaléon, né en 1761, Anne, née en 1762 et Françoise (**) née en 1765.

 

En 1789, Anne de BOUTARIC épouse Jean-Pierre LARRIVE et lui apporte La Borie.

(*) Les noms en caractère gras sont ceux des propriétaires successifs de La Borie.

(**) Françoise de BOUTARIC vivait à La Borie avec sa sœur Anne et son beau-frère Jean-Pierre Larrive. Elle assurait la gestion des domaines, semble-t-il d'une main très ferme.

Elle est assassinée (décapitée), le 24 juin 1827 dans la salle à manger de La Borie par le dénommé Géraud MEYNARD. Condamné à la peine de mort, Gérard Maynard est guillotiné le 31 janvier 1829, à Saint-Flour.

 

🏰 3°) Avant 1657 (Source : Histoire Généalogique et Chronologique de la famille MARTRIN-DONOS, par Julien-Victor de MARTRIN-DONOS – 1863)

Les MARTRIN sont une grande famille du Rouergue, établie à Pont de Camarès (près de Martrin), dans le Sud de l'Aveyron.

 

Né en 1480, François de MARTRIN, Ecuyer, Seigneur de Ferrayrolles et de Serregrand épouse Jeanne de CAPLUS en 1510. Ils ont un fils, prénommé Charles, qui épouse Anne de SOUBIRAN (ou SOUBEYRAN).

 

Charles de MARTRIN, Seigneur de La Garde, s'établie vers 1548 dans le Canton de Maurs, à Leynhac, au château de Bogues (aujourd'hui disparu). Avec son épouse, Anne de SOUBIRAN, ils ont un fils prénommé Pierre, Ecuyer, Seigneur de La Garde et de Serregrand.

Le

10 août 1603, Pierre de MARTRIN épouse Anne de GOZON. De cette union naît un fils, Jean-Antoine de MARTRIN qui épouse Gabrielle d'ESTANG le 2 juin 1626, à Leynhac (canton de Maurs).

De cette union naît Louise-Marguerite de MARTRIN qui épouse François de RENAC, en 1657.

 

💭 A ce stade Mr FOURNIER a longtemps pensé que La Borie était une propriété MARTRIN qui aurait pu être, par rapport à leur résidence principale de Leynhac, une sorte de résidence secondaire ou un pavillon de chasse.

 

Il apparaît aussi, assez clairement, que La Borie est souvent transmise par des jeunes filles pour qui la maison constitue une (partie de leur) dot. C'est manifestement le cas de :

 

  • Louise-Marguerite de MARTRIN qui épouse François de RENAC,

  • Louise-Gabrielle de RENAC qui épouse Pantaléon de MEALLET de COURS,

  • Louise de MEALLET de COURS qui épouse Henri de BOUTARIC,

  • Anne de BOUTARIC qui épouse Jean-Pierre LARRIVE (pour cette dernière, néanmoins, la propriété de La Borie lui revient du fait du décès prématuré de son frère, Jean-Pantaléon et de l'assassinat de sa sœur Françoise).

 

Comme on le sait, Françoise FOURNIER a fait donation de La Borie à son fils Bertrand, en 1998. La tradition est donc maintenue !

 

Mais, grâce à Monsieur Lucien Gerbeau, historien et généalogiste établi à St Mamet-La Salvetat, Mr Fournier à appris que Marie-Louise de MARTRIN, filleule et Françoise de MARTRIN, sa tante, avait en fait reçu La Borie de sa marraine à la mort de son époux Toussaint de SELVES, leur union étant restée stérile.

 

Avant Louise-Marguerite de MARTRIN et François de RENAC, La Borie appartient donc à la famille de SELVES avec laquelle ils ont pas de liens de sang.

 

Il est en revanche bien établi et démontré que La Borie appartient sans discontinuer et en ligne directe à la famille FOURNIER depuis 1657 et que, comme tenu à le rappeler Françoise FOURNIER au jour de la donation qu'elle lui faisait, durant toute cette période, La Borie n'a jamais été vendue !

 

Bertrand FOURNIER, propriétaire du château.

Janvier 2019

 

Source : 
Texte >> Mr FOURNIER Bertrand, propriétaire du château
Blasons >> Généanet
Photo >> cliché personnel de 2021

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