Le clocher, massif et imposant de l'abbatiale Saint-Sulpice, Saint-Césaire, haut de trente-deux mètres quarante a été construit en 1426. On accède aux cloches, au nombre de cinq par un escalier à vis de quatre vingt seize marches de bois certaines usées par les sonneurs successifs qui les ont gravies, descendues pendant, maintenant, plus de cinq cent ans... dans certaines circonstances et le dimanche plusieurs fois par jour.
Les cloches :
Quelle place elles tiennent dans notre histoire, dans notre vie. Quels souvenirs joyeux ou tristes elles évoquent pour chacun de nous !
Avant la Révolution, il y avait trois cloches au clocher de l'abbatiale Saint-Pierre, et deux à celui de la paroisse Saint-Sulpice.
En vertu d'un décret du 23 juillet 1793 une seule à survécu. Trois autres sont venues la rejoindre respectivement en 1806, en 1935, en 1851. Il n'y avait donc que quatre cloches entre 1815-1870.
Mais la dernière ayant été fêlée en sonnant le glas (16/11/1894) le jour des funérailles de l'empereur de Russie, une souscription publique a permis non seulement son remplacement mais encore l'achat d'une cloche supplémentaire. Depuis la paroisse de Maurs est donc dotée de cinq cloches.
Source : Maurs au fil des siècle Tome III de Roger Jalenques.
Bénédiction de cloche : les cloches reçoivent bien le nom d'un saint; elle ont un parrain et une marraine mais dans l'intention de l'église, la bénédiction des cloches n'est pas un véritable baptême. Le rituel d'Aleth dit, en effet textuellement " Ce lavement des cloches qu'on fait d'eau bénite, et les onctions des saintes huiles, sont de simples cérémonies que l'église emploie pour les bénir, comme on bénit et consacre les temples, les autels, les calices avant de s'en servir aux fonctions sacrées"
📚 Dans le livre de Firmin SUC "La vie populaire de Saint-Césaire, archevêque d'Arles et parton de Maurs" 1891 - Page 100-101 - il cite au sujet des cloches, il est surpris, vu la grande dévotion de Maurs pour son Saint patron, de ne trouver son nom sur aucunes des quatre cloches renfermées dans le clocher de l'abbatiale et fondue à des dates différentes.
🔔 La plus ancienne est de 1773, la plus récente de 1851. Deux sont dédiées à la sainte Vierge, une à saint Sulpice; aucune à Saint-Césaire... (tout cela ce passe avant le décès de Firmin SUC en 1887 à Maurs)
💻 Source : [AD cantal] 47 NUM 122/1, FABRIQUE., MAURS, 47 NUM : INVENTAIRES DES BIENS DE L'ÉGLISE, EN EXÉCUTION DE LA LOI DU 9 DÉCEMBRE 1905
Dans le clocher se trouve cinq cloches formant dans son ensemble une sonnerie assez harmonieuse. Elle sonne le Mi grave, le Sol, le Sol dièse, le La et le Si. Parmi ces cloches, trois sont anciennes.
🔔 Une autre a été refondue en 1895 et père 808kg. Elle à été baptisée Marthe Joséphine.
🔔 La cinquième cloche porte le nom de Joséphine Noémie et pèse 300kg.
🔔 Les trois anciennes ont une belle dimension, mais il ne nous à pas été possible d'établir leur signalement privé, leur valeur est arbitraire et très approximatif = 5000Frs
Document de 16 pages :
https://archives.cantal.fr/ark:16075/1eba9e37d32f630a9ec40050568bb1e3.fiche=arko_fiche_5fc110261b3b7.moteur=arko_default_5fc114cce3a36
✨ Après mes visites et recherches en avril et septembre 2022 j'ai trouvé les parrains et marraines des cloches de Maurs
✨ ✝ A droite de l'entrée du clocher de l'abbatiale Saint-Pierre de Maurs à pour marraine Jeanne Marie Gabrielle de LATOUR (°1759-+1845) épouse Jean Louis Joseph de FALVELLY (°1749-+1824) et pour parrain Jean DARSSES, médecin.
✨ ✝ A gauche de l'entrée se trouve la cloche de 300kg qui sonne les heures et demi-heure à Maurs à une marraine et se nomme LAGARDE de SAIGNE Joséphine Noémie Laure (°1837-+1910) épouse de Sieur FALVELLY Philippe Marie (°1833-+1901) aussi parrain de la cloche.
✨ ✝ Au centre du clocher se trouve une cloche qui à pour marraine Agathe Antoinette Charlotte CHAZETTES de BARGUES (°1807-+1892) et pour parrain Pierre Justin MIQUEL, maire de Maurs.
✨ ✝ Au centre du clocher se trouve une grosse cloche refondue en 1895 qui pèse 808kg elle à été nommée Marthe Joséphine par Mr l'abbé Antoine IRISSON, curé doyen et à pour marraine Joséphine MOUSSET (°1843-+1916) veuve LABORIE, ancien maire de Maurs et pour parrain MIQUEL CH H 1er vicaire de St Philippe, Paris.
[Les cloches du Cantal - Par Antoine Trin · 1954] Le 1er fondeur de cloche ambulant qui vint dans le Cantal fut Alexis LIMAUX (1740-1792) de Champigneulles-en-Bassigny (Hte-Marne (52)) qui passa à Jaleyrac en 1773 - à St-Martin-Cantalès en 1774 - à Molompize en l'an 1 de l'Empire et à Maurs (sans date)
Et je souhaite dire aussi merci à Jacqueline Aymard pour m'avoir donner ses clichés qui m'ont aidé à déchiffrer les cloches 🥰
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